L’oreille humain est un organe important responsable non seulement de l’ouïe, mais aussi de l’équilibre total du corps. Pour établir un examen médical de l’oreille afin de détecter les différentes maladies, on doit procéder par deux étapes.
Examen médicale de l’oreille :
Examen Otoscopique
Un otoscope est un instrument médical utilisé dans le diagnostique des maladies de l’oreille externe. Il est utilisé par des généralistes, pédiatre ou ORL afin de visualiser la cavité interne de l’oreille et son conduit auditif externe : pavillon, tympan mastoïde, etc.
L’otoscope est composé de plusieurs parties pour permettre d’examiner l’intérieur de l’oreille. On l’introduit dans le conduit auditif et de l’éclairer afin d’inspecter l’oreille externe et le tympan. Il se compose d’une manche, une tête munie d’un système d’éclairage permettant d’illuminer l’oreille pour augmenter la visibilité et diagnostiquer les affections de l’oreille telles que l’otite externe et l’otite moyenne aiguë et une lentille grossissante permettant de regarder l’intérieur de l’oreille.
Utilisation de l’otoscope dans l’examen médical de l’oreille
L’examen otoscopique comprend trois étapes : l’examen du pavillon de la conque afin de détecter une éventuelle anomalie, l’examen du conduit auditif externe afin d’étudier la direction, le calibre, le contenu et la qualité de la paroi. Puis l’examen du tympan en s’intéressant à sa couleur, sa position et son aspect de surface. Un examen otoscopique réussi atteste dans 90% des cas une idée claire de la maladie comme la présence d’un bouchon de cérumen par exemple. Cet examen médical peut également mettre en évidence la présence d’un corps étranger, de sécrétions de sang, d’une baisse de l’audition ou encore de débris dans l’oreille. L’otoscope permet également de diagnostiquer des inflammations, obturations, perforation du tympan.
Il est possible de tenir l’otoscope comme un manche de marteau ou comme un stylo. Il est important de se stabiliser avec un doigt supplémentaire sur la tête du patient afin d’éviter de le blesser au cas où il bougerait. La taille du spéculum ( la partie jetable de l’otoscope) est choisie proportionnellement à la taille du conduit auditif. Le spéculum doit être introduit très délicatement à l’intérieur de l’oreille. Il est à éviter de dépasser la ligne des poils au delà de laquelle le patient peut sentir une sensibilité.
Examen acoustique de l’oreille
L’examen acoustique de l’oreille permet de qualifier la perte auditive et de développer son diagnostic différentiel. Dans cette étape de l’examen il faut détecter quelle oreille souffre d’une perte d’audition en utilisant un diapason médical.
Le diapason est un instrument médical composé de 2 branches métalliques épaisses et disposées en forme de U capable d’émettre un son à une fréquence étalonnée donnée.
- Examen de Weber à l’aide d’un diapason : faire vibrer le diapason en le percutant, ensuite le poser fermement sur la partie médiane de la tête du patient au niveau de son front, au niveau de son nez ou au niveau d’une de ses incisives supérieures. A ce moment on doit demander au patient si il perçoit une latéralisation du son c’est à dire si une oreille entends le son plus fort que l’autre. On peut avec ce test détecter une perte conductive ou une perte neurosensorielle.
- Test de Rinné permettant d’étudier une oreille à la fois afin de comparer la conduction osseuse à la condition aérienne : percuter le diapason faiblement et l’appuyer fermement à l’arrière de l’oreille à étudier. Lorsque le patient ne perçois plus la vibration, placer le diapason devant le patient et lui demander s’il entend encore le son. Si la conduction aérienne est supérieure à la conduction osseuse, le test est positif et signifie une perte neurosensorielle. Dans le cas contraire on parle d’une perte conductive.
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