L’ophtalmoscope est un appareil utilisé en médecine pour examiner l’intérieur de l’œil, y compris les vaisseaux sanguins, le disque du nerf optique, la choroïde, la fovéa et la rétine. Les médecins généralistes et les optométristes peuvent s’en servir pour diagnostiquer ou contrôler les maladies oculaires ainsi que des affections telles que le diabète et l’hypertension. L’ophtalmoscope est un outil relativement simple que vous pouvez maîtriser si vous comprenez parfaitement son fonctionnement et si vous vous entraînez suffisamment.
De quoi est composé un ophtalmoscope ?
Appareil médical à main, l’ophtalmoscope est destiné aux examens des milieux internes de l’œil : rétine, tunique, cristallins, cornée, humeur aqueuse…
Il est composé d’une source lumineuse, de miroirs et de verres intégrés. Son rôle est de déterminer les structures saines de l’œil pour pouvoir distinguer par la suite les indicateurs ou les symptômes de maladies oculaires.
Les accessoires de l’ophtalmoscope :
Pour compléter le matériel nécessaire à l’ophtalmoscopie, en plus de l’appareil médical, le patricien peut s’équiper de plusieurs accessoires qui vont lui permettre d’approfondir l’examen de la rétine et donc de détecter plus en profondeur de potentiels défauts oculaires. On retrouve couramment :
- Le cache œil qui permet de cacher un œil lors d’un test visuel ;
- L’album test Ishiara, utilisé pour déceler les déficiences des teintes rouge et verte ;
- Les échelles d’acuité visuelle, qui servent à évaluer la capacité à discerner un objet ou une lettre à une distance définie (échelle d’acuité monoyer 3 mètres ou 5 mètres, échelle d’acuité visuelle pour enfant, échelle à main de Parinaud).
Notre sélection :
| Accessoires de l’ophtalmoscope | |||
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Comment se déroule un examen ophtalmologique
Lors de l’examens, le praticien demande au patient de regarder au loin et de fixer un point pour pouvoir analyser la structure interne de l’œil. Pour aider l’examen, le professionnel fournit des gouttes qui dilatent la pupille. Or, actuellement, les appareils sont suffisamment sophistiqués pour éviter cette étape. En effet, les faisceaux lumineux de l’appareil, dirigés vers la pupille, permettent d’observer la rétine, les vaisseaux sanguins, et donc de constater s’il y a des anomalies ou non.
L’ophtalmoscope possède des diaphragmes, qui permettent d’avoir une observation plus précise, selon les anomalies recherchées. On en distingue plusieurs. Nous connaissons le diaphragme point (petit spot ou grand spot), celui en fente verticale, avec étoile de fixation ou bien encore le diaphragme de rayon réduit. Ces différents instruments permettent d’adapter le faisceau lumineux en fonction de l’examen réalisé et en fonction des anomalies.
Comment choisir l’ophtalmoscope :
- Pour choisir un ophtalmoscope, il faut considérer plusieurs critères tel que :
- la qualité et le type de lumière
- le choix des diaphragmes et des filtres
- le type d’alimentation.
D’autre critère peuvent entrer en compte comme la plage de correction de l’appareil , son système optique…
Notre sélection :
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